Dans son livre de souvenirs On dirait du veau, le passionné de violoncelle et de ski se souvient :

"C'est Noël. Quelle chance d'être à Paris et de jouer sur une aussi belle scène ! Mais le ski avec tout ça ? Henri Montjoye, directeur de la Gaîté-Lyrique, connaît mon envie de partir faire des virages dans la neige poudreuse à cette époque de l'année. Il s'en méfie d'ailleurs alors il met toutes les chances de son côté : il fait batir sur scène un chalet savoyard, comme toile de fond le Mont Blanc lui-même, un escalier qui mène au chalet et qui permet quelques chutes dans mon répertoire (François Perier m'appelle dans ce spectacle "l'homme qui fait chutes") et surtout une pente partant des coulisses à plus de trois mètres de haut qui me donne la possibilité de mettre mes skis, de glisser et de faire un beau virage sur scène. Je suis resté à Paris cet hiver-là ! Et les saisons suivantes aussi. La pièce se déroule pourtant en Amérique du Sud et sous les tropiques, qu'importe ! Une des joies de l'opérette est de pouvoir présenter à un public émerveillé des acteurs dans un décor surprenant et changeant toutes les 10 minutes".